Pour son premier album, Culte joue carte sur table : groove massif, énergie collective et un hommage inattendu à la pop culture des années 80 et 90.

Depuis huit ans, le groupe fait danser les scènes avec sa funk explosive, ses cuivres éclatants et sa chanteuse incandescente, Gladys Curls. Et pour restituer cette intensité brute, Upperculte a été enregistré en conditions live, captant la dynamique et la puissance d’un vrai set de concert.

Mais derrière ce déferlement de groove, il y a une génération marquée par les salles d’arcade, les consoles 16-bits et les combats épiques de Street Fighter. Avec Upperculte, Culte transforme ce souvenir commun en matière musicale.
La pochette reprend les codes flamboyants des jaquettes de jeux de combat, comme si l’album était lui-même une cartouche prête à être insérée dans une borne d’arcade.
Et dans les morceaux, on croise des échos familiers : un “Hadoken” qui fend un break, un riff contaminé par des samples de Double Dragon. Ces références ne sont pas des clins d’œil gratuits : elles s’intègrent au groove pour rappeler qu’avant d’être musiciens, Culte a d’abord été une bande d’enfants nourris aux pixels et à la funk des BO de jeux.

Upperculte est bien plus qu’un album de funk : c’est une célébration du collectif, un pont entre l’énergie des arènes virtuelles et celle de la scène, un regard vers le passé pour mieux faire danser le présent.

Down :

Soul moderne à haute tension, groove laid-back porté par la voix envoûtante de Gladys, entre Betty Davis et Erykah Badu.

Dr Funk feat. Wolfgang Valbrun :

Cuivres enragés et groove old school pour une thérapie funk délirante avec Wolfgang Valbrun. Un hommage théâtral et contagieux, taillé pour les scènes et les block parties.

Bring It On feat. Mike Ladd :

Un featuring explosif entre funk fiévreuse et hip hop engagé. Groove militant, cuivres en feu et appel à l’unité : la fête devient cri de ralliement.